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Tu es passionné par la photographie, mais tu te demandes comment allier sensualité et art ? Ne cherche plus. Aujourd’hui, je t’invite à plonger dans l’univers fascinant de James Howlet, un photographe amateur qui a su capturer l’essence même du charme et de la lingerie. Découvre comment il a transformé une passion en un art, et comment les réseaux sociaux et les voyages influencent son œuvre. Prêt pour une aventure visuelle et émotionnelle ? Lis la suite, tu ne seras pas déçu. Et n’oublie pas, j’ai aussi eu le plaisir d’interviewer d’autres personnalités fascinantes que tu ne voudras pas manquer.

Présentation de James Howlet

Peux-tu te présenter en quelques lignes pour ceux ou celles qui ne te connaîtraient pas encore ?

Bonjour, je me fais appeler James Howlet (les amateurs de comics Marvel auront reconnu la référence). J’ai 47 ans et je suis photographe amateur. On me contacte essentiellement pour des photos de type boudoir, charme ou érotique, mais au risque de surprendre j’adore aussi tout ce qui concerne les univers alternatifs. En d’autres mots, si c’est étrange, inhabituel, sombre, dérangeant, il y a de fortes chances que cela me plaise (sport, fetish, copslay, bdsm, horreur, dark…).

Shooting avec Clara Spin de James Howlet
Crédits : Clara Spin & James Howlet

Ton rapport à la photographie

Peux-tu nous raconter comment tu as commencé la photo ?

J’ai débuté la photo par hasard en accompagnant mon épouse lors d’une séance photo que je lui avais offerte pour notre 1er anniversaire de mariage. Nous voulions garder un souvenir de notre ”jeunesse” et nous avions choisi de faire des clichés en lingerie dans l’esprit pin up. Par la suite, mon épouse a pris le pseudo de Jubylee (@ju_bylee) et elle a continué en tant que modèle. Moi, je l’accompagnais et bien souvent, je m’occupais de la préparation des repas. Petit à petit, je me suis aperçu que, non seulement j’aimais le résultat de ces séances, mais que j’avais aussi en tête des images que j’aurais aimé transposer en photo. Puis un jour lors d’un shoot, Christian Bromley m’a passé un boîtier en me disant “ il est réglé, à toi de jouer”…. Le virus était définitivement transmis.

Comment as-tu appris la photo ?

Je dirais que j’ai appris la photo sur le tas, d’abord en lisant le manuel de mon D5300 et ensuite en tentant des essais pour comprendre l’influence de l’ouverture, de la vitesse et de la sensibilité en ISO. Après quelques temps, j’ai commencé à découvrir Lightroom. Bien entendu, j’ai eu la chance de recevoir les conseils et de voir à l’œuvre d’autres photographes qui sont devenus des amis (Lionel Moreau, Christian Bromley pour ne citer qu’eux). Et pour finir, je suis allé à quelques workshops au cours desquels j’ai pu découvrir certaines techniques de prises de vues et d’éclairage.

Shooting avec Jubylee de James Howlet
Crédits : Jubylee & James Howlet

Comment définirais-tu ton travail ?

C’est une très bonne question. Pour commencer, je dirais que je suis une sorte de bricoleur de la photo. Je dispose de moyens très simples et j’ai toujours plaisir à tenter un éclairage, une ambiance grâce au système D. Par exemple, mes lumières bleu et rouge, je les dois à des intercalaires de classeur. J’aime autant les défis techniques que l’ambiance qu’il y a avec les modèles avec lesquels je collabore.

Combien de temps passes-tu par mois à shooter ?

C’est très variable en fonction des saisons, de mes envies et de mon métier. Cela peut aller de 4 shoots dans le mois à “je suis déjà super content quand j’ai 10 minutes pour jouer à la console”.

Shooting avec Chachou3801
Crédits : Chachou3801 & James Howlet

Comment choisis-tu tes modèles ? Tes lieux de shoots ?

Concernant le choix des modèles, il n’y a pas de règles. Parfois, je les contacte et parfois, c’est l’inverse. De plus en plus, je dirais que cela se fait par bouche-à-oreille ou au gré des rencontres. Par exemple, j’adore l’univers du Cosplay et il n’est pas rare qu’en convention, je propose un shoot à une personne ayant une tenue qui m’impressionne. Concernant mon lieu de shoot, cela se passe souvent dans notre maison. J’ai la chance d’habiter à la campagne avec à moins de 5 minutes, champs, rivières, cascades et bien entendu une maison que j’exploite grâce au système D.

Peux-tu nous décrire le déroulement d’un shooting ? As-tu des astuces pour mettre à l’aise tes modèles ?

Pour commencer, je ne suis pas adepte des séances de mitraillage. Je préfère prendre le temps de discuter, faire mes réglages… Ensuite faire des photos, c’est aussi un prétexte pour se faire une bonne bouffe et boire un café donc, on papote, on mange, on parle et accessoirement on fait des photos LOL. En revanche, avant toute chose, je rappelle certaines règles de base aux modèles. Premièrement si une idée, une pose, une attitude ne convient pas au modèle il faut le dire, non cela veut dire NON (idem venez accompagnés si vous le souhaitez).

Ensuite, je montre au fur et à mesure les photos sur le boîtier, si une photo pose souci le modèle l’efface de lui-même. Je rappelle aussi les règles d’une collaboration (nombre de photos, accords de diffusion…). Cela me semble important, une bonne collaboration doit débuter sur de bonnes bases. Concernant les astuces pour mettre les modèles à l’aise, il paraît que l’humour est un bon outil et comme je montre moi-même aux modèles les poses que je souhaite photographier, je pense détendre l’atmosphère en mettant ma fierté au vestiaire (oui je ressemble à rien quand je prends la pose).

Quels conseils donnerais-tu à un(e) photographe débutant(e) ?

Maîtrisez votre boîtier, connaissez ses réglages et ses modes de fonctionnement. Connaissez la technique pour qu’elle ne soit pas un frein à votre créativité.

Qui sont les photographes qui t’inspirent ?

Il y en a tellement !

Bien entendu ceux que j’ai déjà cités, mais sur les réseaux sociaux, je découvre des profils de folie et je me fais souvent cette réflexion comme quoi le nombre de followers n’est pas toujours synonyme de talent. Tout de même une mention spéciale à Chloé Chateauneuf (@chloe_chateauneuf) !!! Je suis scotché par son travail.

Peux-tu nous partager ta meilleure expérience de shooting ?

Une fois encore, il y en a tellement !!! Je pense aux modèles qui sont devenues des amis, aux week-ends photos où l’on est autour de la table, à cette personne qui a pleuré de joie en voyant son image sur l’écran du boîtier, à ces pêcheurs qui étaient aux anges pendant que nous faisions du swimwear à côté d’eux…

Ta pire expérience ?

Je ne parlerai pas de pire expérience, mais les trop nombreuses fois où mon travail n’a pas été respecté. Cela m’attriste toujours quand après avoir envoyé un set de photos je n’ai que pour seul commentaire “il y en aura d’autres ?” pas même un merci ou un “j’aime beaucoup”. Et puis, découvrir mes photos sur des plateformes payantes, cela me gêne un peu. Je n’ai jamais refusé, mais j’aurais aimé que l’on me demande mon avis. Pour information, je ne monétise aucune photo faite.

Quel photographe me conseillerais-tu d’interviewer ? Quel(le) modèle ?

En photographe, je dirais Chloé Chateauneuf (allez, Chloé ne fait pas la timide). En modèle… beaucoup sont anonymes, donc je serai une tombe, hormis pour @chachou3801.

Ton rapport aux réseaux sociaux

Que penses-tu des réseaux sociaux ? Comment les utilises-tu ?

Les réseaux sociaux sont un formidable outil de découverte, de rencontre et de partage. Malheureusement, en ce qui concerne la photo, je trouve qu’il y a trop de censure et trop cet effet “je fais de la photo en me fixant les règles de ces réseaux”. Avant, on faisait de la photo pour soi d’abord, pour l’imprimer et se créer des albums papier. J’entends trop souvent des gens se brider sous prétexte que ce ne sera pas publiable sur les réseaux sociaux. D’une règle générale, moi-même, j’utilise mal les réseaux sociaux. Je suis très mauvais communiquant et la messagerie, je l’utilise surtout pour échanger avec mes amis et programmer des sorties.

Combien de temps en moyenne chaque jour ?

En ce moment, entre mon travail et le sport, si je suis connecté 15 minutes par jour c’est un exploit.

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Ton réseau social préféré ? Pourquoi ?

Instagram, mais uniquement parce que je n’ai que ce dernier.

Que penses-tu de Pinterest ? Comment l’utilises-tu ?

Honte à moi, je ne l’utilise pas. Comme je le disais, je suis nul en réseaux sociaux.

Ton rapport au voyage

Tes 3 coups de cœur en France ? Pourquoi ?

  • Strasbourg pour aller voir ma famille, manger chez ma maman et revoir les potes de la boxe.
  • Toute la Corse, simplement parce que c’est tellement beau.
  • L’Ardèche, pour notre rituel annuel d’y aller avec les potes, de faire des photos, de se baigner, de profiter d’avoir du temps.

À l’étranger ?

  • Bad Kruzingen (Allemagne) uniquement pour ses thermes et sa salade de pommes de terre.
  • L’Espagne, ben parce que c’est l’Espagne.
  • Le Japon, mon rêve !!!!).

Comment prépares-tu tes voyages ? As-tu des rituels avant de partir ?

Pour un séjour en France, je me contente de réserver un logement et la suite, j’avise sur place. Pour l’étranger, je me renseigne sur les choses à faire, les moyens de transport et ce qui pourrait être mal perçu (par exemple, les tatouages au Japon).

Ton prochain projet de voyage ? Pourquoi ?

Le Japon !!!

J’en rêve depuis des années pour tellement de raisons. Leur cuisine (oui, j’adore manger) et ce choc culturel avec d’un côté, une tradition extraordinaire, une pudeur incroyable et de l’autre côté un pays où l’on peut voir toutes les folies.

La carte blanche de James Howlet

Pas de carte blanche.

PS : il m’a avoué n’avoir aucune inspiration et je n’ai pas insisté.

Où retrouver James Howlet ?

Tu peux retrouver James Howlet sur :

À toi, une question à poser à James Howlet ?

Voilà, tu viens de découvrir l’univers captivant de James Howlet, un photographe qui repousse les frontières de l’art et de la sensualité. Si cette interview t’a inspiré ou éclairé, n’hésite pas à la partager et à laisser tes impressions en commentaire. Reste connecté, car d’autres rencontres tout aussi fascinantes t’attendent sur ce blog. À très vite pour de nouvelles aventures visuelles et humaines.

Avec James Howlet, Photographe Boudoir