Tu cherches à percer les mystères de la photographie de portrait et de mode ? Ne cherche plus. Découvre l’univers fascinant de Marc Lamey, un photographe qui a su marier art et passion. Dans cette interview exclusive, tu vas plonger dans son monde, comprendre son rapport unique avec la photographie et même glaner quelques astuces pour tes propres shoots. Alors, prêt à déclencher l’obturateur de ta curiosité ? Et n’oublie pas, si tu as soif de plus, tu peux plonger dans mes autres interviews fascinantes avec :
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Présentation de Marc Lamey
Peux-tu te présenter en quelques lignes pour ceux ou celles qui ne te connaîtraient pas encore ?
Bonjour, je suis Marc Lamey, auteur photographe (basé à Paris) avec une spécialité dans les portraits, la mode et les nues. Je suis un photographe qui aime le portrait, la mode et plein d’autres sujets, un Marseillais (fausse grande gueule) habitant à Paris et un passionné du moment de la prise de vue (moins de ce qui se passe après). J’ai maintenant une production photographique assez importante et diversifiée, même si aujourd’hui, on reconnaît (plus ou moins) mon style. D’ailleurs, n’hésitez pas à jeter un œil à mon site (marclamey.com).
Ton rapport à la photographie
Peux-tu nous raconter comment tu as commencé la photo ?
Enfant avec un grand-oncle et son Leica, puis en montant mon 1er boîtier. Plus tard, en démarrant dans la photographie animalière et enfin, il y a une douzaine d’années avec des humains.
Comment as-tu appris la photo ?
En Autodidacte… Depuis 6 ans, je suis auteur photographe, mais passionné depuis de très nombreuses années. Depuis maintenant 19 ans que je m’y suis mis, je me demande si ce terme est encore bien adapté. En dehors d’internet, des publications dans des revues photo que ce soit en France ou à l’étranger, des concours (je n’aime pas vraiment la notion de concours payants) et quelques expositions…
Comment définirais-tu ton travail ?
Je résumerai mon travail comme une volonté de mettre en valeur le beau, et ce, dès la prise de vue.
Combien de temps passes-tu par mois à shooter ?
5-6 fois par mois. Ce qui prend le plus de temps est le travail avant et après le shooting.
Comment choisis-tu tes modèles ? Tes lieux de shoots ?
Ce sont souvent les modèles qui me choisissent. À l’exception de projets portraits où j’ai besoin d’homogénéité, sinon souvent, ce sont les modèles qui me demandent. En plus, j’ai horreur de demander, sauf à des modèles qui sont devenues amies.
Peux-tu nous décrire le déroulement d’un shooting ? As-tu des astuces pour mettre à l’aise tes modèles ?
Si c’est du studio, tout commence par le maquillage avec un/une MUA (make-up artist). Le thème est prédéfini ainsi que le type de shooting (portrait, pleins pieds…). Rien ne met plus à l’aise une modèle que de rester dans l’action et de lui montrer les résultats. La technique doit être déjà en place, sauf dans le cadre de session tests avec un nouveau thème (et dans ce cas la modèle est informée). Hésiter en face d’un modèle ne met pas vraiment à l’aise. Par contre, prendre quelques photos et les lui montrer à l’arrière du boîtier (sans aucun traitement) permet de bien lancer la séance.
Quels conseils donnerais-tu à un(e) photographe débutant(e) ?
- Tester avant sur un mannequin plastique ou une tête coiffure.
- Régler les éclairages à l’avance au mieux.
- Travailler régulièrement avec les mêmes personnes jusqu’à atteindre un niveau satisfaisant.
Qui sont les photographes qui t’inspirent ?
Des noms tels qu’Helmut Newton, Rankin, La Chapelle, Man Ray, Bourdin, Tim Walker, Sebastião Salgado, mais aussi dans un domaine bien différent des photographes comme Vincent Munier.
Peux-tu nous partager ta meilleure expérience de shooting ?
Travailler avec des modèles pour qui c’est une 1ère expérience, pour qui c’est un rêve qui se réalise. Je pense entre autre à Kathleen, une jeune femme atteinte du syndrome de down, pour qui devenir modèle était un rêve et pour laquelle dans le cadre d’un projet sur ce syndrome, j’ai pu humblement contribuer à son rêve.
Ta pire expérience ?
Les personnes non fiables, cette minorité absolue qui pollue la majorité.
Quel photographe me conseillerais-tu d’interviewer ? Quel(le) modèle ?
- Delphine Cencig, dans un registre différent, j’apprécie son travail,
- Marion Lacouture (@lct_marion).
Ton rapport aux réseaux sociaux
Que penses-tu des réseaux sociaux ? Comment les utilises-tu ?
Au fil du temps, ils sont devenus violents et servent de moins en moins à la visibilité. 100 K (100 000) abonnés sur Facebook, mais un post n’est vu que par quelques pourcents de ces 100 K.
Combien de temps en moyenne chaque jour ?
Trop longtemps ? Entre 1 et 2 heures.
Ton réseau social préféré ? Pourquoi ?
Je préfère maintenant Instagram. Au moins il y a moins de bla-bla.
Ton rapport au voyage
Tes 3 coups de cœur en France ? Pourquoi ?
- Marseille, ma ville d’enfance,
- Paris même sale reste une belle ville,
- Le Pays basque,
- La Bretagne.
À l’étranger ?
- L’Australie dont j’ai fait le tour,
- Les Etats-Unis où je suis allé des dizaines de fois dont un road trip incluant le Burning Man.
PS : je suis allé dans environ 120 pays. Il m’en reste donc encore beaucoup à découvrir.
Comment prépares-tu tes voyages ? As-tu des rituels avant de partir ?
J’aime les avions (quand on y est bien installé), ces nuits dans les airs, ces lumières de coucher ou de lever de soleil en altitude.
Ton prochain projet de voyage ? Pourquoi ?
La neige enfin… Après 2 années de pandémie.
La carte blanche de Marc Lamey
Nous sommes noyés sous la photographie et pourtant rares sont les enfants à qui l’on apprend à lire une photo et à goûter à la qualité. Nous vivons une régression sans précédent (et ce n’est pas uniquement la faute des réseaux sociaux) sur les sujets traités de manière politiquement corrects. Ces régressions induisent de l’autocensure et si nous n’y prenons pas garde rapidement, dans 10 ans, nous n’aurons que du consensuel insipide. Certaines expositions n’existeront plus.
Il reste très peu de magazines photographiques non éphémères, presque plus de concours photographiques libres d’accès (gratuits) et il existe de nombreuses sources d’uberisation. Nous sommes donc noyés de photographies dont la qualité se dégrade souvent et de photographes ne pouvant vivre de ce métier. Achetez des magazines, des livres, visitez des expositions, achetez quand vous le pouvez des photographies, avant qu’il ne soit trop tard.
Où retrouver Marc Lamey ?
Tu peux retrouver Marc Lamey sur :
- Site internet (marclamey.com),
- Instagram (@marc_lamey),
- Facebook (@marclameyphotography).
À toi, une question à poser à Marc Lamey ?
Voilà, tu viens de découvrir le monde captivant de Marc Lamey, un photographe qui ne laisse personne indifférent. Si cette interview t’a inspiré, n’hésite pas à la partager et à laisser tes impressions en commentaire. Tu as une question pour Marc ou tu veux en savoir plus sur un sujet en particulier ? Fais-le-nous savoir ! Et surtout, reste connecté pour ne pas manquer nos prochaines rencontres tout aussi enrichissantes. À très vite !
