Balade à Peinture Fraiche (2022)

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Temps de Lecture : 8 minutes

Au programme de cette 4ème édition du festival street art Peinture Fraiche à la Halle Debourg (Lyon), mes coups de cœur, mes découvertes, les street artistes à voir…

Pour te replonger dans les précédentes éditions, c’est par ici (1ère édition, 2 ème édition et 3 ème édition). Déjà, c’est cool de te retrouver pour un nouvel article street art. Merci pour ta fidélité ! Avant de t’en dire plus sur cette 4 ème édition, je tenais vraiment à remercier les organisateurs, les bénévoles et les partenaires. C’est vraiment cool de se retrouver dans un contexte où la COVID n’est plus au centre de nos vies.

Personnellement, je suis allé à Peinture Fraiche la dernière semaine avant la fermeture avec ma femme, après avoir déposé Théo chez sa mamie de Lyon.

Niveau organisation, l’équipe est rodée. Pour information, nous avions réservé nos billets en ligne avec un créneau horaire de 2 heures. Dans cet article, je te partage mon best-of de cette 4 ème édition de Peinture Fraiche (100 % subjectif). Pour voir encore plus de photos, rendez-vous sur Pinterest.

Prêt.e ?

AU MENU :

Au programme de cette 4ème édition de Peinture Fraiche

Des fresques réalisées par des artistes internationaux, français et lyonnais.
Un peu de NFT avec la 1ere collection de billets NFT avec le « Pass illimité collector ».
La réalité augmentée qui fait son nid et qui est maintenant sur toutes les œuvres.
Une galerie d’art, une boutique et librairie.
Un atelier de sérigraphie avec l’artiste Ema XP de l’atelier Remontée Mécanique.
Des ateliers pour les petits et les grands.
Des lives 2 fois par semaine avec un nouvel artiste qui vient peindre en live sur un mur du jardin de la Halle Debourg !

Bref, une édition encore très cool, entre continuité et tendances (coucou les NFTs).

Au programme de cette 4ème édition de Peinture Fraiche

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Site officiel (peinturefraichefestival.fr).

OK Guillaume, et les street artistes de Peinture Fraiche 2021 dans tout ça ?

Pour cette 4e édition, Peinture Fraiche reçoit 47 street artistes de 10 pays différents : Colombie, Algérie, Turquie, Yémen, Angleterre, Allemagne, Italie, Hongrie, France…

Mes coups de cœur 2022 : Cannibal Letters, David Speed, Erre, Myet, Pimax, Voyder…

Ardif

Pendant ses études d’architecture, Ardif s’intéresse à l’esthétique du bâtiment et de la machine à différentes échelles. Aujourd’hui, il explore les possibles hybridations entre architecture, machine et nature. Sa série des Mechanimals, visible sur les murs de nombreuses villes, représente d’ailleurs cette identité graphique.

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Instagram (@a_r_d_i_f).

Cannibal Letters (Paris)

Graphiste et graffeur, Cannibal Letters commence le graffiti en 1999 sous divers blazes (pseudonymes). Au centre de son travail, on retrouve le graffiti, la bande dessinée et l’illustration. D’ailleurs, ses recherches se concentrent essentiellement autour des lettres et de leurs formes qu’il exploite en ajoutant des éléments illustratifs, des personnages ou objets de la vie quotidienne.

Selon les projets et son inspiration, il utilise différentes techniques et supports :

Peinture acrylique,
Spray ou sérigraphie à destination d’affiches,
Art Toy, t-shirt ou objets customisés.

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Instagram (@cannibal_letters).

David Speed (Angleterre) est à Peinture Fraiche

Artiste multidisciplinaire, David Speed pratique actuellement une “peinture néon”. À travers des portraits géants, il exprime sa fascination pour l’ombre et la lumière. Les forts contrastes produits par les effets lumineux de la peinture fluorescente sur un fond noir donnent une tonalité quasi dramatique à ses œuvres. En 2020, David peint 98 œuvres dans les rues et immeubles de Londres notamment sur des devantures de magasins fermés pendant le confinement.

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Instagram (@davidspeeduk)

Erre (Colombie)

Illustrateur et un artiste de rue colombien, Erre crée des interventions artistiques dans des villes du monde entier depuis plus d’une décennie. Son travail se concentre sur l’énergie et le pouvoir uniques des femmes. Ses créations constituent une réponse directe à l’inégalité entre les sexes vécue en Amérique latine et dans le monde.

Chacune de ces œuvres est là pour :

Défier l’autorité,
Responsabiliser,
Élever et inviter les femmes à s’affirmer,
Dénoncer l’injustice.

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Site officiel (erre.com.co).

Fat Heat (Hongrie) est à Peinture Fraiche

Artiste autodidacte, peintre, muraliste et graffeur hongrois originaire de Budapest, Fat Heat est actif dans le street art depuis plus de 20 ans. Il s’inspire d’un univers postapocalyptique et science fictionnel. Dans son travail, il utilise la réalité augmentée qu’il expérimente depuis plusieurs années sur des peintures murales à grande échelle.

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Site officiel (fatheat.hu).

Foufounart (Lyon)

Pour information, Foufounart est une artiste lyonnaise qui représente le sexe féminin sur les murs de Lyon et de nombreuses villes en France. Elle part du constat que dans l’histoire de l’art, le sexe féminin est peu voire quasiment pas représenté. Dans une démarche féministe assumée, elle cherche à inverser cette tendance. Bref, elle représente la vulve sous différentes formes en espérant questionner le public sur la manière dont notre société appréhende le sexe des femmes.

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Site officiel (foufounart.bigcartel.com)

Huereck (Lyon)

Artiste originaire du Mexique, Huereck habite à Lyon où il pratique le graffiti depuis 2005. Son parcours artistique l’amène à étudier les Beaux-Arts. Son travail nous invite dans son univers onirique, un monde occulte où les personnages s’apparentent plus à des créatures hybrides qui évoluent dans un portail poétique de couleurs.

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Site officiel (huereck.com).

Juan Spray (Amiens)

Street artiste, peintre, illustrateur et auteur, originaire d’Amiens, Juan Spray utilise diverses techniques comme le collage, le sticker, les installations et le pochoir (qui demeure sa technique de prédilection). On reconnaît son travail avec ses personnages : « Les Sprayitos » (créatures hybrides, mi-lutin, mi-bombe de peinture). Il adore les mettre en scène dans la rue ou sur des toiles.

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Site officiel (juansprayshop.com).

Kashink (Paris) est à Peinture Fraiche

Kashink pratique l’art urbain en questionnant les codes de l’esthétique et la définition de l’identité. Par exemple, elle puise sa principale inspiration dans la tradition des masques. Active dans le mouvement street art depuis 15 ans, elle parvient de plus en plus à obtenir une reconnaissance internationale.

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Instagram (@kashink1).

Loraine Motti (Lyon)

Artiste muraliste autodidacte, Loraine Motti peint ses 1ers murs à l’aérosol en 2009. Ses fresques ultra-détaillées évoquent le travail d’illustration qu’elle pratique également. On peut facilement se perdre dans son univers à l’atmosphère onirique qui rappelle les illustrations de contes anciens.

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Instagram (@loraine_motti).

Manola (Lyon)

Originaire du sud de la France, Manola s’essaie à la bombe pour la 1ère fois à Marseille en 1998. Dans la rue, les terrains vagues puis pour des décorations d’entreprises et des interventions auprès des mairies, elle s’inspire de ses origines franco mexicaines pour proposer un univers coloré qui représente souvent des animaux et des personnages délirants et imaginaires.

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Instagram (@manolakps).

MYET (Lyon) est à Peinture Fraiche

À 18 ans, Myet fait ses armes dans le graffiti pendant ses explorations urbaines dans des usines désaffectées. Au fil du temps, son style s’affine progressivement. Aujourd’hui, il peint essentiellement des portraits.

Pourquoi ? Parce qu’à ses yeux, c’est ce qui véhicule le plus d’émotions. Au passage, il y ajoute des motifs réalisés au pochoir.

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Site officiel (myet-art.fr).

Nubian (Montpellier)

Illustrateur et street artiste, Nubian s’est rapidement initié à l’art urbain motivé par l’envie d’exprimer son imaginaire ultra-créatif sur de grandes surfaces. Après avoir arrêté ses études, il passe 4 ans à rechercher une esthétique qui lui est propre. Son univers est peuplé de mondes aux créatures hybrides et de machines étranges qui flottent dans les airs.

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Instagram (@n_u_b_i_a_n).

Pimax (Paris)

Artiste incontournable de la scène street art parisienne, le travail de Pimax se caractérise par ses détournements des codes de la pop culture. L’artiste aime jouer avec les codes de l’histoire de l’art et de l’art contemporain qu’il s’emploie à revisiter dans ses peintures, pochoirs et sculptures en résine.

Bref, il détourne les œuvres et les personnages iconiques de l’art et de la pop culture pour faire émerger une certaine critique de notre société. Pour information, depuis quelques années, il décline même un avatar de l’homme dans la ville : « Nourf « . C’est une sorte de chien rouge auquel il donne un caractère humain et qu’il fait évoluer sur des murs ou divers supports que l’artiste récupère et recycle.

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Instagram (@pimaxart).

Raffu (Lyon)

Raffu pose ses 1ers graffitis dans les rues de Barcelone en 2004. Après différentes expériences artistiques, en 2013, il se lance dans le street art. Son âme de voyageur le conduit à peindre dans 15 pays. D’ailleurs, ses fresques se nourrissent de ses explorations. Il emprunte des références à l’Histoire et aux mythologies anciennes et modernes. Il y puise les travers et grandeurs de la nature humaine.

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Instagram (@el_raffu).

Toxicomano Callejero (Colombie)

Artiste colombien, né à Bogota, Toxicomano Callejero s’initie au graffiti par le biais du mouvement punk dont il garde encore une influence esthétique.

Phrases astucieuses, illustrations inspirées de la bande dessinée et éléments de la culture populaire parsèment son travail. D’ailleurs, on peut aussi y voir des éléments de communication au message direct souvent ironique voire sarcastique. Son inspiration remonte peut-être à ses études en design graphique et en publicité.