Découvre 5 street artistes que j’ai découverts lors de l’exposition street art One Shot au Centre Commercial Confluence à Lyon. Bambi, Alex Peretta, BUR, Don Mateo et Parvati…
Samedi 17 novembre est un grand jour. Le soir, je fête les 40 ans de mon meilleur ami (Coucou Christophe) et l’après-midi, nous visitons en famille l’exposition street art One Shot au Centre Commercial Confluence pour ce qui était normalement le dernier jour de l’exposition.
Pour la petite histoire, c’était également la première sortie à Lyon de mon fils Théo (qui fête ses 11 mois aujourd’hui) ! Je ne sais pas si tu l’as remarqué mais la scène street art lyonnaise est en pleine ébullition. Depuis quelques mois, le fan de street art que je suis est comblé entre le ZOO Art Show cet été, l’Offside Gallery (exposition permanente) et maintenant One Shot.
Avant que j’oublie, tu peux aussi découvrir :
- Offside Gallery,
- Peinture Fraîche,
- Balade street art sur les pentes de la Croix Rousse,
- 8 street artistes à suivre après Peinture Fraîche.

AU MENU :
Pourquoi One Shot ?
One Shot est organisée par Superposition (association de promotion des cultures urbaines). Leur mission est de détourner un ancien magasin de 2 000m² (C&A) en exposition street-art. En réalité, One Shot est née d’une question toute simple (en apparence) : que deviennent les magasins entre 2 exploitations de marques ?
L’équipe de Superposition s’est rendue compte que cette période de transition représentait une incroyable opportunité pour présenter une exposition éphémère de street art. Après avoir visité les lieux, ils ont été immédiatement emballés par cet immense espace qui permet d’avoir le recul suffisant sur les œuvres. One Shot est née !
Pourquoi le nom One Shot pour une exposition street art à Lyon ?
One Shot fait référence au défi organisationnel que cela a représenté et également, au fil d’Ariane qui a été donné aux artistes. Leur mission s’ils l’acceptaient était de traiter de l’urgence planétaire à travers leur regard. Imagine le défi que cela a représenté en termes d’organisation, entre les temps de coordination, de sélection et de production.
Et que vas-tu voir ?
Du street art, évidemment… Mais pas que, tu pourras participer aussi à des :
- Visites guidées,
- Ateliers tous publics encadrés par les artistes.
Personnellement, j’ai vécu une véritable expérience immersive dans l’univers artistique de 20 artistes qui nous était présenté. Après, je vais être honnête, je n’ai pas toujours vu la dimension écologique des œuvres.
#5 Alexandre Beretta
J’avoue que j’ai beaucoup aimé son street art avec son côté mythologique. J’ai tout de suite eu une petite pensée pour la chaîne YouTube « C’est une autre histoire » De Manon Bril. Alexandre Beretta est un muraliste franco irlandais. Il est diplômé de l’ECohlCité (Ecole Emile Cohl de Lyon) qui reste à ce jour la seule école supérieure de peinture murale d’Europe. Pour en savoir plus sur lui, je te conseille la très bonne vidéo (2 min 28) de Superposition.

#4 BUR
Je dois dire que l’œuvre de BUR est celle qui m’a le plus marqué pendant l’exposition. C’est probablement aussi la plus évocatrice sur le sujet du réchauffement climatique. Je ne sais pas toi mais moi, elle m’a aussi beaucoup fait penser à la série Netflix « La casa del Papel ».

Qui est BUR ?
BUR alias Arthur Millot est lyonnais. Il voue une passion dévorante au rugby. D’ailleurs, il passera une grande partie de son adolescence sur les terrains de rugby. Aujourd’hui, BUR est une valeur montante de la scène street art lyonnaise. Après une mauvaise blessure qui l’écarta définitivement des terrains, il partage sa vision du monde à travers son art et ses couleurs. Par contre, rassure-toi, il n’a en rien perdu de sa passion dévorante pour l’ovalie.
Quelle est la vision de BUR sur le (mouvement) street art ?
BUR se considère comme un artiste tout court ! Pour lui, le street art reste un fantasme. Pourquoi ? Il ne vient pas de la rue . Il n’a pas non plus tagué en mode vandale lorsqu’il était plus jeune… Pour lui, le street art surfe sur une tendance (qui le fait accepter de tous et par tous). Il s’est démocratisé, il est maintenant prisé et génère même un marché de plus en plus lucratif. Pour en savoir plus sur BUR, je t’invite à lire son interview très complète pour Blog In Lyon.
#3 Bambi
Avec ma femme, nous avons beaucoup aimé les toucans colorés de Bambi. Ils nous ont immédiatement fait penser à ceux du parc des oiseaux de Villars-les-Dombes.
PS : nous habitons à 20 minutes en voiture du parc et nous y allons très souvent.
Bambi est un artiste peintre issu du graffiti. Il commence à peindre en 2011. Il est part ensuite à Londres où il s’est grandement imprégné de la culture street art.
Aujourd’hui, Bambi est basé à Lyon. Lors de l’exposition, son nom me disait quelque chose mais je ne me souvenais plus pourquoi. En préparant cet article et en cherchant sur internet, je suis tombé sur ce street art de « Lie lie land » signé Bambi et sur ce site internet (streetartistbambi.com).
Après, j’ai un doute sur le fait que cela soit véritablement le même artiste, surtout quand tu regardes son interview vidéo pour Superposition. Bref, je n’ai pas pris le temps de vérifier l’information. Si tu as l’info, je suis preneur en commentaire.

#2 Parvati
Parvati est née en 1986 en Guyane Française, d’un père indien et d’une mère française. Elle grandit au cœur d’une communauté hippie cultivant des citrons verts dans la forêt amazonienne. Le dessin devient rapidement une évidence. Elle délaisse un parcours classique (Beaux arts) et se forme en autodidacte en voyageant avec son carton à dessin sous le bras. Elle voyage, reprend des études et finalement, décide de se consacrer uniquement à la peinture en 2014. Parvati intègre alors le collectif Atelier Larue, un groupe de street artists.
En 2015, Parvati réalise ses premiers collages. Son travail explore la relation entre le beau et l’étrange. Parvati crée un univers onirique, sombre et poétique dans lequel évolue des portraits ornés de plumes, d’insectes, de tuyaux ou de branches. (Source Artpser). Pour information, tu peux même visiter son atelier sur demande à Chalon-sur-Saône. Je te mets le lien direct ICI.

#1 Don Mateo
Don Mateo est né au début des années 80. Très influencé par le mouvement Hip-Hop, il s’intéresse vite au graffiti. En 2003, il rejoint l’école des beaux-arts de Besançon puis la falcultad de bellas artes de Cuenca en Espagne. En 2010, il s’installe à Lyon qui devient vite son nouveau terrain de jeux. Don Mateo habille les murs de ses fameux portraits d’anonymes qui nous interpellent par l’émotion et l’énergie qu’ils dégagent.
L’ambition de Don Mateo ?
Son leitmotiv, son ambition, ce qui l’aime : agir comme un antidépresseur urbain et questionner la peinture.

À toi, quels sont tes street artistes préférés à l’exposition One Shot ?
Tu es sur Pinterest ? Moi aussi ! Ne me laisse pas toute seule.
