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Découvre mon test complet du livre de Lou Chamberlin sur les belles fresques de street art dans le monde. Je t’explique ce que tu trouveras dans Street Art International, les points forts, les points faibles et mon verdict.

Avant de commencer ce test complet de Street Art International, je voudrais remercier tout particulièrement mon Papa et sa compagne Fathia qui m’ont offert ce très beau livre pour Noël.

La promesse du livre de Lou Chamberlin est de nous dévoiler les plus belles fresques du monde. À travers le livre, nous embarquons pour Varsovie, Londres, Tokyo, New York, Melbourne ou Santiago (Chili). Mais, est-ce que la promesse du livre sera vraiment tenue ?

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Présentation de Street Art International

Street Art International commence par un message d’avertissement qui reconnaît les droits moraux et le copyright des artistes dont les œuvres sont reproduites dans ce livre. J’avoue que c’est une question que je me suis souvent posée. Je ne suis pas spécialiste de droit, mais retiens que ce n’est pas parce qu’une œuvre est dans la rue qu’elle est libre de droit.

En principe, tu dois demander l’autorisation de reproduction aux artistes concernés, a fortiori quand il s’agit d’un usage commercial. Bref, refermons la parenthèse.

Le livre se décompose en 5 grandes parties :

  1. L’Europe avec Londres, Bristol, Dublin, Paris, Berlin, Varsovie, Barcelone, Rome…
  2. L’Amérique du Nord avec New York ;
  3. L’Amérique du Sud avec Rio de Janeiro, Santiago, Valparaiso ;
  4. L’Asie avec Tokyo
  5. L’Australie et la Nouvelle-Zélande avec Victoria, Melbourne, Sydney, Perth, Adélaïde, Auckland…
Présentation de Street Art International

Introduction au street art

Rassure-toi, Lou Chamberlin ne prétend pas brosser un tableau exhaustif de l’art urbain dans le monde. La tâche serait bien trop colossale. Le street art est par nature souvent éphémère. Le livre est plutôt un instantané à travers les yeux de l’auteur.

Le street art puise ses origines dans le graffiti. Tu comprends mieux maintenant son côté subversif et éphémère. Il évolue surtout très rapidement. On parle tantôt d’art urbain, de post-graffiti ou de nouveau muralisme. J’avoue que, personnellement, toutes ces appellations n’ont pas beaucoup de sens. Je n’aime pas trop les étiquettes, je préfère les décoller !

Généralement, L’art urbain reste plutôt un phénomène associé à la ville, et à des quartiers avant-gardistes et plutôt branchés (exemple : Shoreditch à Londres). Il se concentre très souvent près des zones de transports (exemple : les voies ferrées) ou à fort trafic piétonnier même si l’inverse peut être aussi vrai. Avec l’embourgeoisement des centres-villes, il est aussi souvent repoussé en banlieue et aux quartiers périphériques.

L’internationalisation du street art

Le street art est à la fois un mouvement international et une réflexion sur la communauté où il se situe.

Lou Chamberlin

L’art urbain est très souvent un moyen de communication. Intelligent, provocateur, symbolique, ludique, métaphorique… À chacun de se faire sa propre définition, tantôt il provoque, tantôt il amuse.

Je ne sais pas si tu l’as déjà remarqué, mais les festivals street art ont tendance à se multiplier un peu partout en France au cours de ses dernières années. De plus en plus, l’art urbain est considéré comme un vrai atout culturel, surtout avec l’essor des réseaux sociaux. Merci Instagram !

Les points forts du livre de Lou Chamberlin

Avant de te révéler ce que j’ai aimé dans Street Art International, je tiens juste à redire que je ne suis ni un critique littéraire ni un spécialiste de street art. Je suis juste un amateur éclairé qui a envie de partager un peu sa passion avec vous.

Les photos

Quel plaisir de feuilleter ce très beau livre et d’être émerveillé par un artiste ou une œuvre à chaque page ou presque. Les photos du livre sont vraiment sublimes. C’est incontestablement l’un des grands atouts du livre.

La biographie des artistes

Je ne sais pas vous, mais moi, je suis souvent un peu frustré de ne pas toujours connaître le nom de l’artiste. Dans Street Art International, tu trouveras presque toujours le nom de l’artiste avec une petite biographie. Si en plus, tu te mélanges dans le nom des artistes, cela deviendra vite un très bon pense-bête.

Le découpage géographique

Personnellement, j’ai beaucoup aimé le découpage géographique du livre. Il nous permet de découvrir des villes où l’on ne soupçonne pas l’existence d’une scène street art. Je pense notamment à Lodz, Varsovie, Rome ou Bilbao par exemple.

Jimmy C
Jimmy C près de Brick Lane à Londres

Les points faibles de Street Art International

Avant de vous dévoiler les points que j’ai un peu moins aimés, je dois d’abord te dire que j’ai adoré le livre.

L’Afrique est absente

À travers les 230 pages de Street Art International, on ne voit pas aucune page consacrée à l’art urbain africain. Ne connaissant pas non plus la scène urbaine africaine, j’en ressors un poil frustré.

La surreprésentation de l’Europe et de l’Océanie

Je comprends parfaitement les contraintes géographiques de l’auteur. Nous pouvons néanmoins regretter la surreprésentation de l’Europe et l’Océanie dans son livre, presque 75% du livre.

50 % sont consacrés uniquement à l’Europe et 25 %, rien que pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Pour l’Australie et la Nouvelle-Zélande, cela peut s’expliquer par la nationalité australienne de Lou Chamberlin. Pour la surreprésentation de l’Europe, l’autrice se justifie par la richesse des différentes scènes street art.

Personnellement, je regrette ce parti pris de ne consacrer que seulement 9% des pages à l’Amérique du Nord et 13% à l’Amérique du Sud. Quand on connaît la richesse de la scène urbaine en Amérique, c’est vraiment dommage !

Verdict : comme Jean-Marc Généreux, j’achète

Comme tu l’auras déjà deviné, il n’y a pas beaucoup de suspense. J’ai vraiment beaucoup aimé le livre de Lou Chamberlin. Les photos sont sublimes, les textes très bons et très informatifs. Et même si l’autrice a boudé la scène urbaine grecque, je ne lui en veux pas trop.

J’espère même que Lou sortira rapidement une 2e édition en mettant cette fois davantage l’accent sur l’Afrique et l’Amérique.

En attendant, tu peux foncer sans crainte dans votre librairie préférée commander Street Art International de Lou chamberlin chez Solar Editions.

Tu peux la retrouver sur Instagram (@streetartaustralia).

À toi, que penses-tu de mon test de Street Art International ?

Tu es sur Pinterest ? Moi aussi ! Ne me laisse pas toute seule.

Street Art International : on lit ou on zappe ?