Tu es à Paris ? Tu aimes le street art ? Découvre ma balade entre Mouffetard et la Butte-aux-Cailles avec son itinéraire détaillé en bonus.
Après :
- World of Banksy (#1),
- République et Belleville (#2),
- Le Marais (#3),
- Le 13 arrondissement (#5),
- De République à Rosa Parks (#6),
- Canal de la Villette à Pantin (#7).
Prêt.e à faire connaissance avec ? Seth, Miss Tic, Bebar, Eddie Colla, Boutros Bootleg, Chanoir, Jérôme Mesnager, Lady Bug, Meridian, Singular Vintage… C’est bon, tu as enfilé tes plus belles sneakers ?

AU MENU :
Eddie Colla, Manufacture des Gobelins (Street art Paris)
À la base, Eddie Colla vient du monde de la photographie. Après s’être fait remarquer pendant la campagne présidentielle américaine de 2008 avec son utilisation de l’image de Barak Obama, Eddie Colla devient conservateur d’une galerie d’art à Oakland en 2013. Depuis 2014, il parcourt le monde et laisse ses témoignages sur les murs des villes qu’il découvre.
Généralement, les personnages d’Eddie Colla portent des masques et des gants chirurgicaux. Ils symbolisent la peur, le danger et paradoxalement la protection aussi. Peur de l’environnement, de la mauvaise qualité de l’air, des infections… Son street art montre avec brio l’impact social et psychologique des peurs que génèrent nos sociétés modernes.
En savoir plus :

L’homme en blanc de Jérôme Mesnager (Rue Brocca, Paris)
En 1983, Jérôme Mesnager invente son homme en blanc, symbole de lumière, de force et de paix. Sa silhouette blanche appelée corps blanc ou homme blanc, c’est toi qui choisis ! Il l’a reproduite dans le monde entier, jusqu’à la grande muraille de Chine. Son corps blanc a maintenant plus de 30 ans.
En savoir plus :

Le pointillisme de LadyBug à la Butte-aux-Cailles (Street art Paris)
C’est l’heure pour moi de confesser (encore une fois) mon ignorance. Je ne connaissais absolument pas LadyBug. Comme quoi, personne n’est parfait !
J’ai eu un gros coup de cœur pour son pointillisme au pinceau, au feutre ou au pochoir. LadyBug tire son inspiration de l’Afrique, des Africains et des visages à la peau noire qui reflètent si bien la lumière. Pour notre plus grand plaisir, elle a laissé plusieurs traces de son passage dans le quartier de la Butte-aux-Cailles à Paris. Que penses-tu de sa guirlande de portraits ?
En savoir :
- @ladybugnantes (Compte Instagram officiel).


Bebar (Butte-aux-Cailles)
Né en 1993, Bebar se distingue par sa maîtrise du graffiti et d’un style plus académique. Depuis l’adolescence, Bebar est membre de plusieurs crews. Citons par exemple :
- NSK,
- MAC,
- WIB crew,
- TNG,
- BAD crew (Etats-Unis).
A l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs de Paris et ensuite à la Parsons School (New York), il apprend les techniques académiques.
La Bebarbarie (street art de Bebar) se propage alors vite :
- Sur les murs parisiens,
- Dans les galeries d’art,
- L’illustration,
- La sculpture,
- Le tatouage.

COMBO (Buttes-aux-Cailles)
COMBO ou COMBO Culture Kidnapper est un street artiste originaire de Paris. Son travail se concentre essentiellement autour du détournement, en manipulant des visuels connus auxquels il intègre des éléments étrangers issus généralement de l’univers de
- La bande dessinée,
- Jeu vidéo.
COMBO en modifie radicalement le sens avec une obsession en tête : l’interaction. Il fait appel à des symboles de la pop culture pour faire mouche et montrer les injustices de notre société.
En savoir plus :

Boutros Bootleg à la Butte-aux-Cailles
Avant d’être street artiste, Boutros Bootleg barouda longtemps dans les milieux rocks et artistiques. Il y gagne, d’ailleurs, son blaze de Bootleg (pirate de concerts). Il s’initie à l’art urbain par les pochoirs avant de se lancer dans les collages. L’inspiration de Boutros Bootleg provient de la rue, de l’urbanisme et des opportunités qui se présentent (lieux ou matériaux).
En savoir plus :

Chanoir
C’est toujours un plaisir de retrouver la route du street art coloré de Chanoir, après la Street Art City et plusieurs expositions sur Lyon. En 1996, Chanoir rentre de plain-pied dans la culture post-graffiti parisienne. En 2002, après son diplôme des Beaux-Arts de Paris, il débute son exploration des différentes mythologies des dessins animés.

Henry Blache sur les murs de la Butte-aux-Cailles
De la jungle à la ville, en passant par les profondeurs de l’océan, le street art de Saxart ou Henry Blache explore la relation entre l’homme et son environnement. Les inspirations d’Henry Blache tournent souvent autour de :
- L’environnement,
- L’enfance,
- La pop culture.
En savoir plus :

De Mouffetard à la Butte-aux-Cailles, sens dessus dessous
Dans cette section, je vais te parler de :
- Seth,
- C215,
- Jef Aérosol,
- Miss Tic,
- Meridian,
- Singular Vintage…
Seth
Si tu es un fidèle du blog, tu sais déjà que j’aime beaucoup le street art de Seth. Pendant cette balade, tu pourras voir non pas 1, non pas 2 mais 5 fresques de Seth. Bref, c’est que du bonheur… Quelle est ta photo préférée ?





Meridian à la Butte-aux-Cailles
J’aurais bien aimé pouvoir t’en dire plus sur Meridian mais à part sa biographie Instagram, j’ai fait chou blanc comme dit ma maman. Vu que tu es arrivé jusque-là, je te laisse quand même avec ces deux sublimes collages. Dis-moi en commentaire quel est ton préféré ?


Aydar
Même principe que pour Meridian, je n’ai rien trouvé sur Aydar en dehors d’une belle galerie en noir et blanc sur Instagram.

C215 au Panthéon (Street art Paris)
En sortant de la station de métro Cardinal-Lemoine, non loin du Panthéon, nous sommes tombés sur cette très belle boite aux lettres de C215. Impossible pour moi de ne pas le mentionner dans cet article tellement j’aime les portraits de C215 ! Tu as reconnu qui c’était ?

Jef Aérosol
Ce street art dégage beaucoup de tendresse et une certaine mélancolie. Je ne sais pas toi mais moi, j’aurais envie de porter cette femme jusqu’à son lit… Sinon à droite, tu peux voir la fameuse flèche rouge, la signature de Jef Aérosol.

Paris ne serait pas Paris sans les citations de Miss Tic
Les fidèles du blog savent déjà que j’aime beaucoup Miss Tic et sa poésie. En te baladant à La Butte-aux-Cailles, tu n’auras pas de mal à lire sa poésie.
L’émoi passe

Aux terrasses de la vie l’éclat de notre furieuse liberté

Rue Broca, sous le boulevard de Port-Royal
Avec ma femme, nous avons bien adoré cet immense street art et les beaux jeux de lumière qui l’accompagnaient.
Une sorcière plus vraie que nature

La citrouille qui fait peur

Sauve qui peut

Selor
Pendant notre séjour à Paris, nous avons beaucoup rigolé devant les jeux de mots de Selor. Originaire de Cognac, David Selor peint depuis plus de 10 ans. Après quelques années dans le graffiti, il invente son personnage « mimil » (2013).
Il crée ce personnage fictif au Portugal lors de son service civique européen. Il travaillait auprès de personnes atteintes d’autisme. Cette pathologie lui a appris qu’il existait des personnes aux instincts vraiment proches des animaux. Touché par cette expérience, il choisit de représenter un personnage au corps humain et à la tête animale.
En savoir plus :

Singular Vintage
Pour en savoir plus sur Singular Vintage, cela se passe sur Instagram (@singularvintage).

J’ai besoin de toi, tu m’aides à créditer ces street artistes ?
En vrac n°1
« Je m’en moque d’être une princesse, file-moi les clés du pays des merveilles. » Le slogan est vraiment bien trouvé et il continue de beaucoup me faire rire.

En vrac n°2
Plusieurs fois, on m’a reproché de mal créditer les œuvres. Aucun souci, je suis le premier à croire aux vertus de la critique constructive. Par contre, n’oublie pas :
- Je suis un amateur passionné et je ne suis pas un expert d’art contemporain.
- Identifier le nom des street artistes est loin d’être facile.
- Écrire un article comme celui-ci est extrêmement chronophage entre les retouches photos, le choix des photos, le temps de recherche, d’écriture, de relecture…

Toujours là ?
En décryptant, on arrive à lire « MEM7 » mais bon, après, je n’ai rien trouvé sur Google ou sur Instagram.

En vrac n°4
L’inscription du bas m’a bien fait sourire… Pour le reste, je ne peux pas t’en dire plus !

Bonus street art Paris : Itinéraire détaillé entre Mouffetard et la Butte-aux-Cailles
- Depuis la place de la Contrescarpe, descends la rue Mouffetard jusqu’à l’église Saint-Médart.
- Prends ensuite la rue de Brocca et continue jusqu’à la rue Hippolyte. Tourne à gauche, traverse le boulevard Arago et rejoins la rue de Pascal.
- Tourne à droite Rue de Julienne (Seth). Reprends ensuite le Boulevard Arago et tourne à droite rue des Cordeliers jusqu’à la nouvelle fresque de Seth.
- Reviens sur tes pas et prends à droite la rue Emile Deslandres puis la rue Berbier du Mets.
- Prends ensuite la rue de Croulebarbe jusqu’à l’Avenue des Gobelins (Eddie Colla).

- Reviens sur tes pas et continue tout droit jusqu’au Boulevard Auguste-Banqui.
- Tourne à gauche, traverse et prends à droite la rue Barrault.
Explore la Butte-aux-Cailles à ta guise. Les rues principales à voir sont :
- Barrault,
- Alphand,
- De la Butte-aux-Cailles,
- Des 5 Diamands.

A toi, que penses-tu de cette balade street art à Paris entre Mouffetard et la Butte-aux-Cailles ?
Tu es sur Pinterest ? Moi aussi ! Ne me laisse pas toute seule.

Merci beaucoup pour le partage, ça donne de supers idées, cette aprem on tente la Butte aux Cailles.
Cool, tu me diras ce que tu en as pensé.
Bonne semaine,
Guillaume
Magique cette balade !
bravo pour le boulot de reporter
Avec plaisir Corinne et j’avoue que le « Guide du street art de Paris » de Stéphanie Lombard m’a beaucoup aidé.
Bonne journée,
Guillaume
Je viens de terminer la ballade du Marais…une découverte, beaucoup de plaisir.
Je vais continuer à suivre vos suggestions
Merci
Merci Bernardo et bonne balade à Paris,
Guillaume
bonjour j emmène des elves de mon lycée sur paris mardi et je vais suivre ton itinéraire sous forme de chasse aux trésor pour qu il retrouve les oeuvres! J espère qu ils ne se perdront pas. en tous cas ils vont adorer. MERCIIIIII!!!
Avec plaisir, c’est une très bonne idée. J’adore le principe. Ils vont adorer.
Bonne semaine et à bientôt sur le blog,
Guillaume
Merci pour cette très chouette série, je garde bien la page sous le coude pour ma prochaine balade à Paris.
La princesse est à Lyon aussi, mais ils cherchent l’auteur également. 🙁
https://www.street-artwork.com/fr/artwork/1858
Pour le « Wanted of art life, j’ai trouvé ici un nom, ils mettent : « Voulait ».
https://www.timeout.com/paris/en/art/street-art-in-paris
Mais la recherche avec ce nom n’aboutit à rien.
Une véritable chasse aux trésors que cet art des rues ! 🙂
Merci beaucoup Pastelle pour toutes tes informations. Le côté « chasse aux trésors » fait intégralement partie de l’amateur de street art selon moi.
Bonne année 2020 et à bientôt sur le blog,
Guillaume
Coucou Guillaume
Merci pour cet article. Je l’ai fait la semaine dernière. Je me rends compte que nous avons une même sensibilité pour certains streetartistes. J’ai en face de ma fenêtre un superbe tigre qui avance dans la jungle et un magnifique ara (angle rue Jégo rue Samson).
Si tu reviens dans le quartier des Gobelins il y a le lycée Rodin où C215 qui a rendu hommage à Simone Veil sur les murs de la cour.
Merci de partager ta passion.
Merci beaucoup Corine pour ton commentaire et tes petites astuces. Je suis très heureux si nous partageons la même sensibilité artistique.
Bon week-end et à bientôt sur le blog,
Guillaume